is born (and stuck) in 1994, Arch. Dipl. EPFL (2021).
Navigates between art, architecture, illustration, furniture and web design. Tries to be imaginative no matter the field.
Develops "Moratorium." as a personal approach since 2017, researching ways to conceive an architecture that solely develops within existing buildings.
Hands-on, always happy to leave the screen and hop into modification work.
Collects swatches and dvds, amongst other objects considered as obsolete today.
is born in 1995, Arch. Dipl. EPFL (2021).
Deeply invested in the social and theoretical aspects of architecture, always trying to materialize theories into meticulous models and drawings to bridge the gap between physical and mental production.
Especially interested in the way space constructs gender and identities.
Fascinated by Swiss post-modern design and mineral patterns.
Collector of shiny raincoats and other weird things like PEZ distributors and Harry Potter Legos.
Étrange entité aux portes de Lausanne, le giratoire de la Maladière est une île d’un diamètre de 120m aux remblais chargés d’histoire. Le site a longtemps été la porte d’entrée du delta du Flon avant de devenir celle de la mythique Voie suisse, il y a presque 50 ans. Les flux qui l’ont traversé au cours de l’histoire (aquatiques, humains, télécanapesques) sont les témoins de sa situation stratégique, à la croisée des axes majeurs du sud-ouest. C’est pourtant aujourd’hui un presque non-lieu, dont la topographie, plusieurs mètres au-dessus de son niveau d’origine, est la conséquence des remblais qu’on a simplement laissés à la fin de l’Expo 64.
Le niveau actuel du rond-point place les piétons qui le traversent face au traffic assourdissant, agrémenté par les klaxons des véhicules ayant évité de justesse d’être victimes du giratoire le plus dangereux du canton. Cette situation de friche aride est également renforcée par l’absence de variété végétale, l’un des seuls arbres majeurs du site ayant d’ailleurs été dernièrement abattu.
Le projet a donc la volonté de questionner les conditions du site en redonnant à la rivière son droit fondamental: celui d’éroder.
L’installation se présente comme un dispositif intriguant, une fine poutrelle en aluminium survolant le tracé historique de la rivière et dont le ventre laisse s’échapper des filets d’eau jusqu’au sol. Sa vocation première n’est pas de proposer un aménagement figé, mais un processus évolutif, durant toute la durée de Lausanne Jardins. Ce processus est celui de l’érosion, à laquelle la Suisse et Lausanne doivent leurs paysages.
En mettant en scène les efforts nécessaires à l’eau pour (re)créer son lit, petit à petit, l’installation questionne la portée des lourdes opérations d’aménagements du territoire auxquelles nous sommes encore confrontés de nos jours. Ironiquement, même les louables remises à ciel ouvert de cours d’eaux souterrains se font souvent de manière immédiate, modifiant lourdement le sol et en déplaçant d’importantes quantité de terres, tout en planifiant précisément un tracé qui se veut pourtant naturel.
Le projet propose donc un certain laisser-aller, se jouant de la dualité entre la rigidité technique du dispositif proposé et le refus de contrôler l’écoulement une fois l’eau arrivée au sol. Les courbes du terrain actuel dicteront leurs lois, et l’eau créera lentement une micro-topographie. Celle-ci se verra rapidement investie par de nombreuses essences, attirées par les conditions humides nouvellement créées par l’installation.
L’intervention se lit finalement comme une expérience, proposant à échelle réduite une histoire millénaire, et creusant les premiers centimètres d’un sillon qui saura, nous l’espérons, retrouver un jour la rivière sous nos pieds.
Étrange entité aux portes de Lausanne, le giratoire de la Maladière est une île d’un diamètre de 120m aux remblais chargés d’histoire. Le site a longtemps été la porte d’entrée du delta du Flon avant de devenir celle de la mythique Voie suisse, il y a presque 50 ans. Les flux qui l’ont traversé au cours de l’histoire (aquatiques, humains, télécanapesques) sont les témoins de sa situation stratégique, à la croisée des axes majeurs du sud-ouest. C’est pourtant aujourd’hui un presque non-lieu, dont la topographie, plusieurs mètres au-dessus de son niveau d’origine, est la conséquence des remblais qu’on a simplement laissés à la fin de l’Expo 64.
Le niveau actuel du rond-point place les piétons qui le traversent face au traffic assourdissant, agrémenté par les klaxons des véhicules ayant évité de justesse d’être victimes du giratoire le plus dangereux du canton. Cette situation de friche aride est également renforcée par l’absence de variété végétale, l’un des seuls arbres majeurs du site ayant d’ailleurs été dernièrement abattu.
Le projet a donc la volonté de questionner les conditions du site en redonnant à la rivière son droit fondamental: celui d’éroder.
L’installation se présente comme un dispositif intriguant, une fine poutrelle en aluminium survolant le tracé historique de la rivière et dont le ventre laisse s’échapper des filets d’eau jusqu’au sol. Sa vocation première n’est pas de proposer un aménagement figé, mais un processus évolutif, durant toute la durée de Lausanne Jardins. Ce processus est celui de l’érosion, à laquelle la Suisse et Lausanne doivent leurs paysages.
En mettant en scène les efforts nécessaires à l’eau pour (re)créer son lit, petit à petit, l’installation questionne la portée des lourdes opérations d’aménagements du territoire auxquelles nous sommes encore confrontés de nos jours. Ironiquement, même les louables remises à ciel ouvert de cours d’eaux souterrains se font souvent de manière immédiate, modifiant lourdement le sol et en déplaçant d’importantes quantité de terres, tout en planifiant précisément un tracé qui se veut pourtant naturel.
Le projet propose donc un certain laisser-aller, se jouant de la dualité entre la rigidité technique du dispositif proposé et le refus de contrôler l’écoulement une fois l’eau arrivée au sol. Les courbes du terrain actuel dicteront leurs lois, et l’eau créera lentement une micro-topographie. Celle-ci se verra rapidement investie par de nombreuses essences, attirées par les conditions humides nouvellement créées par l’installation.
L’intervention se lit finalement comme une expérience, proposant à échelle réduite une histoire millénaire, et creusant les premiers centimètres d’un sillon qui saura, nous l’espérons, retrouver un jour la rivière sous nos pieds.
In a time when we know that exponential growth can only lead to a global disaster, what should architecture become?
How can architects cope with a profession that, by serving the population, is at the core of one of the most waste-producing and polluting industries, thus hurting the population?
detritus. is a multiple practice which – through texts, drawings, models, installations,performances, competitions, objects, education & more – playfully navigates this challenging context while seriously investigating the following themes:
moratorium. the only sustainable architecture is the one that solely reuses thepre-existing urban fabric - both physical and social. To be truly resilient, the city of tomorrow must develop within the buildings of yesterday.
Bastian Marzoli is happy to lead a bachelor year 1 studio in this year's ''RESONANCE ROOMS'' program, within ALICE Laboratory, at EPFL.
detritus. was nominated for the 2024 Foundation Award with the project SECOND BREAKFAST.
Claire Logoz was happy to be invited by Fala to "The Decorative" studio reviews, at HEAD Geneva.
GUM GUM was exhibited at the 2024 Swiss Art Awards. detritus. welcomed 35 artists, curators, gallerists, architects, and friends to spend a curious night at the museum, using a space usually vacant at night.
detritus. enjoyed a nice discussion with associati talks, the podcast can now be watched online.
detritus. was happy to be invited by collectif vendredi and ressources urbaines for the first event of the ex-materia series. The future of a rationalist building within the industrial carouge district was discussed around 3 small installations, questionning standard domestic spaces VS industrial generosity.
detritus. answered a short Q&A for the latest PROVENCE newsletter !
detritus. is happy to be invited by the F'AR (Le Forum d'architectures Lausanne) to speak about temporary empty spaces in the city, and how to mediate their use. Join us on Tuesday 24.10 for a roundtable, together with Marie Trossat (LASUR, EPFL), Matteo Rezzonico et Marion Stucky (ALJF), Lorette Coen (FICA).
Bastian Marzoli and Claire Logoz are happy to both be leading a bachelor year 1 studio in this year's RESONANCE PLANES program, within ALICE Laboratory.
detritus. has been awarded the 2023 Swiss Art Award in the architecture category ! Congratulations to all inspiring fellow finalists and laureates.
Bastian Marzoli will be moderating a discussion about collective practices for SIA Vaud, together with Fabien Oulevay. Guests: la-clique, Offset, Constructlab.
Bastian Marzoli was invited as a speaker for the roundtable "Matière grise - matière première" moderated by Séverin Guelpa.
Claire Logoz is invited by the CHO (Centre Chorégraphique Ouvert à tous.x.tes) to take part to the GRAVITY, INERTIA, IMPULSION performance at the FLUX LABORATORY in Geneva !
Claire Logoz was invited by RECYCLART (Brussels) to take part to the table ronde STADPLURAAL: Deux chambres, cuisine, salle de bain !
detritus. is excited to be 1 of 5 finalists for the 2024 Swiss Art Awards, in the architecture category.
detritus. is happy to design the exhibition "DO YOU HAVE A MINUTE TO TALK ABOUT SCIENCE?"
detritus. was happy to be invited as guests for Alice's "Measures" review,
detritus. is exhibiting its installation "THANKSSS" in the Vitrines du Petit-Saint-Jean in Lausanne. Open 24/7 until January 2023,
"Catalogue non exhaustif d'altérations performatives" is featured in the "Des corps dans la ville : architectures, féminismes et espaces construits" exhibition at the Maison de l'architecture in Paris.
The semester has started for SUPERSTUDIO LATENT FUTURES, in which detritus. is grateful to participate as studio leaders.
detritus. is happy to take part in "Planète Limite, l'urbanisme de la quinzaine avec les acteurs de demain". Join us for a movie night, September 30th at 8.00 pm!
Bastian Marzoli was a finalist for the artistic intervention on the future ACPC campus in Villaz-St-Pierre, with the project "ONE MUST ADAPT ONESELF AT THE TOOLS AT HAND".
Claire Logoz was invited to present her research at the symposium "Lecture queer/féministe de l'espace" that took place at the University of Chicago Center in Paris.
Claire Logoz took part to the "Musterhaus" table ronde on the limits between public and private space at Le Cabanon with Céline Masson, Julie Lang and Alexandra Ecclesia.
detritus. was awarded the fifth prize for its entry to the EMS Boissonnet competition.
detritus. was happy to be included in apropå X HEAD MAIA exhibition "RE-PENSER".
The Mita Krafft-Gloria prize was awarded to Claire Logoz.
detritus. was happy to take part in ALICE's "Rooms" review.
detritus. will design and build an on-site intervention for Artichoke Festival, together with Simon Deppierraz and Hugo Pachoud.
"Mambo Minigolf" was selected as 1 of 11 projects to be exhibited during the group show and urban exploration.
"Bref Alignement" was awarded the first prize in the "Frontières et Eau" competition.
"Escamotages" was awarded a mention in the Project Room Competition.
The Orlando Lauti Prize was awarded to Claire Logoz.
"Moratorium." was awarded one of 4 Prix SIA Vaud 2021.